Le méridien alésien – Le biais méthodologique chez Quentin Leplat

Résumé

Nous avons démontré dans deux précédentes publications à quel point l’utilisation des globes ou des cartes présente de réels biais cognitifs et amène à duper aisément notre propre cerveau … puis celui des autres éventuellement.

Notre propos dans le présent article mettra le focus sur le type de biais méthodologique chez Quentin Leplat. Et là encore nous verrons à quel point utiliser une carte et la géométrie peuvent amener à des conclusions impossibles à valider bien que s’appuyant sur des observations réelles et une apparente logique. Car une carte a une fonction et représente seulement ce que son éditeur a prévu : elle ne représente pas ce que l’observateur y projette.

Partant d’une théorie d’un « méridien alésien » sur le site de Quentin Leplat [1], nous démontrerons ainsi pourquoi ce raisonnement n’est pas valide sur le plan méthodologique.

Le méridien alésien selon Quentin Leplat

Notons que nous n’argumenterons pas plus les chiffres que les calculs puisque l’hypothèse de Monsieur Leplat contient cette dimension calculatoire qui n’est pas l’objet de notre critique : seule la méthode de raisonnement est notre intérêt afin d’en démontrer la faille.

Qui est Quentin Leplat ?

Quentin Leplat se présente sur son profil LinkedIn[2] comme « chercheur en science ancienne géométrie et métrologie préhistorique ».

Nous notons immédiatement deux points importants : d’une part il n’affiche aucune formation dans le domaine historique ou archéologique (et d’une manière générale dans aucun domaine autre que le coaching et la nutrition), d’autre part l’intitulé même du profil considère à l’évidence qu’il n’existe qu’une unique science ancienne, une seule géométrie et une seule métrologie – un point de vue globalisant sans distinction de cultures.

Ses chevaux de bataille sont multiples en termes de sujets archéologiques : l’Egypte antique, le mégalithisme, les cathédrales gothiques, … mais unique dans la démarche qui consiste à rechercher une construction géométrique et des relations mathématiques remarquables comme expression de ses hypothèses, et cela indépendamment de la dimension culturelle ou chronologique du ou des sujets étudiés. A ce titre, les cartes jouent donc un rôle important dans sa démarche.

Monsieur Leplat indique sa sensibilité à la méthode et la rationalité dans la section « A propos > Méthodologie » de son site www.unmessagedelanuitdestemps.org.  Mais nous verrons justement que c’est là que se trouve son problème … car observer et mesurer n’est pas synonyme de déduire dans un cadre dépourvu de biais cognitif. Une méthode de travail est plus que cela : elle ne se limite pas à observer et cherche à établir un contexte et une cohérence avec celui-ci.

Un méridien alésien ?

L’observation

Entre autres de ses hypothèses, celle qui a retenu notre attention pour notre démonstration est celle du « méridien alésien ». Il s’agirait d’une ligne imaginaire reliant la ville d’Alost en Belgique, passant par Reims, Troyes, la position supposée d’Alesia, Gueugnon et Alès dans le Gard, sur une distance de 757 kilomètres. Déclarée « sacrée », cette ligne imaginaire est mentionnée comme étant un méridien, donc passant théoriquement par les pôles terrestres – ou bien magnétiques ? Cela n’est pas précisé.

Pour illustrer ce concept, Quentin Leplat le matérialise au travers d’une capture écran de laquelle la légende a été tronquée[3] bien que nous y reconnaissions Google Earth. Ce fond de carte est alors enrichi par l’auteur pour y tracer ledit méridien est les trois éléments remarquables : les villes d’Alost, Alesia et Alès. D’autres villes y figurent mais de manière moins saillante, donc peut-être annexe : Reims, Troyes et Gueugnon sur ce méridien, et quelques villes du nord de la France et, sans comprendre pourquoi, le tumulus de Tumiac en Bretagne.

L’échelle de la carte n’est pas fournie, ni sa date de production par Google, encore moins le datum, dont nous avons vu dans l’article[4] relatif aux alignements de cathédrale de Christian Cambois qu’il est vital : cette absence illustre là aussi que Monsieur Leplat ne s’est pas appuyé sur cet élément pourtant fondamental.

Pole magnétique ou terrestre ?

Comme nous l’avons vu dans notre premier article[5] sur le biais cognitif auquel est sujet Francis Mazière et son équateur penché, ne pas préciser si l’on réfère au pole nord terrestre ou magnétique est très problématique car si le pole Nord terrestre est fixe, le pole Nord magnétique est mobile.

Dès lors, nous ne savons pas en l’absence de datum et de légende, si l’hypothèse de Monsieur Leplat fait état d’un méridien alésien passant par le pôle Nord Terrestre – auquel cas sa réalité est permanente – et un méridien passant par un pole magnétique, donc datable puisque des techniques de paléomagnétisme permettraient alors de savoir à quelles époques le pole Nord était justement dans cet axe.

Il est notable déjà sur son point qui n’a rien d’anecdotique, que l’hypothèse de Monsieur Leplat souffre d’une faille dans le raisonnement aussi béante.

Les calculs associés et paramètres remarquables

Cette illustration est accompagnée de nombreuses considérations textuelles mathématiques que nous résumons ici : de la distance entre Alost et Reims, Quentin Leplat calcule des multiples de Pi et de la Coudée royale Egyptienne, avec le Nombre d’Or, la base 60 (utilisée en Mésopotamie et inconnue des Égyptiens : ils comptaient en base 10[6]), ainsi que des équidistances entre ces villes, etc.

Nous ne contestons aucun de ces calculs (pourtant discutables) car comment définir un point exact dans une ville comme Alost (130 000 habitants, la taille de la métropole de Chambéry), une ville comme Reims (184 000 âmes en 2015), etc… des lieux qui n’ont rien de ponctuels pourtant ? Comment ensuite poser des hypothèses de distances ? Puis faire des calculs ? En soit fixer des coordonnées GPS et pointer ces lieux sur une carte pose déjà un problème mais nous ne l’aborderons pas ici.

Où se situe le biais méthodologique ?

Les sources

Qu’elle soit l’archéologie comme l’histoire, les sciences historiques partent des sources, donc des artefacts trouvés et étudiés sur des sites dans leur contexte, ou bien des textes. Quelles sont les sources de Monsieur Leplat quand il raisonne ?

Des villes ? Des cathédrales ? En apparence … car sa source principale est en réalité la carte elle-même. Monsieur Leplat aurait éventuellement pu désigner des bâtiments précis dans les villes considérées et indiquer ainsi la liste de ses sources archéologiques. Mais là, nous n’avons rien sinon cette carte qu’il a lui-même construite. Quel est alors le problème ?

Google Earth, lorsqu’on consulte son datum[7], est une projection pseudo-sphérique de Mercator, combinée avec l’ellipsoïde WGS84 du système GPS. Or ce datum relie donc Google Earth à un ensemble de connaissances mathématiques spécifiques :

  • L’invention de la projection cylindrique par Mercator en 1569
  • La démonstration par Isaac Newton de l’aplatissement des pôles terrestres en 1687[8]
  • Du choix d’un méridien d’origine à Greenwich en 1884[9]
  • Et dans une certaine mesure, de l’invention même du système GPS, donc de l’envoi de satellites dans l’espace

En d’autres termes, utiliser une carte et la considérer comme source, revient à lier le raisonnement tenu sur ce support :

  • Soit directement à la chronologie des éléments mathématiques susmentionnés, auquel cas les sources ne peuvent que leur être postérieures
  • Soit considérer les sources comme antérieures, mais alors que les auteurs de ces sources avaient l’ensemble des connaissances futures qui permettront l’invention d’une telle carte (autant dire un anachronisme)
  • à moins bien entendu qu’il soit aussi une totale coïncidence et donc, qu’il n’y ait pas eu d’intentionnalité d’aligner des sites à la surface du globe.

Quelle source faudrait-il ?

Si Monsieur Leplat était rigoureux dans sa démarche, il publierait une source fiable, c’est-à-dire une carte ancienne (fusse t’elle très imprécise et complètement fausse !) idéalement datée, et sur laquelle le méridien alésien serait représenté.

Est-ce absurde ? Une construction suppose un plan, que cela soit pour bâtir un monument et à plus forte raison des monuments considérés comme un tout, un ensemble. Ce plan démontrerait alors qu’un être humain a réellement conceptualisé dans le passé un méridien alésien ou autre. Cependant, ce raisonnement implique autre chose : que le concept même de méridien existe dans la culture considérée.

La notion de méridien terrestre suppose en effet que la rotondité de la Terre soit admise, mais également avoir compris que la Terre tourne sur elle-même. Si nous admettons les travaux Eratosthène[10] de Cyrène, plus ancienne source connue de mesure de la circonférence (et du rayon) de la Terre au IIIe siècle avant l’ère commune, nous avons alors un critère de datation conceptuel de l’idée même de méridien.

Le calcul de la méridienne sera effectué pour la première fois avec les travaux cartographiques de Snellius[11] en 1614 aux Pays-Bas. C’est à ce moment-là que le concept de méridien trouvera corps et une longueur estimée relativement précise (Snellius croyait la Terre sphérique et ignorait alors l’aplatissement des pôles démontré par Newton 70 ans plus tard). La simple introduction du concept de méridien est donc un anachronisme possible qu’il fallait déjà souligner.

Les toponymes utilisés par Quentin Leplat : aucun critère de datation cohérent

Alès[12] est une commune dont le nom mérovingien est attesté, latinisé en Alestum en 1120. Ce nom connaîtra des variantes en Alez, Allès ou Alais et ne trouvera sa forme finale actuelle que par un décret 29 juillet 1926.

Alésia est un site archéologique bien connu puisque siège d’une bataille mentionnée par Jules César dans son Bellum Gallicum ou De Bello Gallico, source authentique mais orientée puisqu’il s’agit d’un texte de propagande. Cependant, il faudra attendre les années 2000 pour qu’un consensus scientifique localise le siège à Alise-Sainte-Reine. Une inscription gauloise en caractères latinsd’époque romaine, la pierre de Martialis[13], nous assure du nom du lieu : « ALISIIA ».

Alost, ville de Belgique, n’a pas un nom gaulois ou romain pour origine, mais néerlandais, Alost étant la francisation de Aalst – son nom dans le dialecte local étant Oilsjt[14].

En admettant qu’il faille donc trouver une carte représentant une conceptualisation du méridien alésien dans un passé lointain, nous sommes ici bien en peine de trouver un lien historique et même linguistique commun avec les trois villes incluses dans l’hypothèse.

Et il est même significatif que Monsieur Leplat a choisi le toponyme Alost et non pas le nom véritable de ce lieu dans la langue locale, pour renforcer artificiellement une relation géométrique par une illusoire ressemblance phonétique.

De là à en conclure qu’il est parti de cette ressemblance pour construire le méridien ? Car combien de villes et villages – éventuellement non visibles sur Google Earth à l’échelle choisie – sont préfixées par AL ?

Nous fournissons en annexe de la présente publication la liste des 164 communes qui répondent à ce critère (et il manque ainsi tous les toponymes qui n’en sont pas !).

L’intentionnalité des alignements

Lorsque nous observons, depuis le Palais du Louvre, le Carrousel, l’Obélisque de la Concorde, les Champs-Elysées, l’Arc de Triomphe et l’Arche de la Défense, il ne fait aucun doute qu’il y a une intention de créer une ligne dans le champ visuel.

Nous voyons ce phénomène dans une multitude de sites archéologiques aussi, par exemple les axes des temples égyptiens et les allées de sphynx qui y mènent encadrés de deux obélisques, les sites mayas ou aztèques précolombiens, la Cité Impériale en Chine. Il n’y a rien d’absurde à cela bien au contraire. Les axes de symétrie et les visées sont des principes de construction qu’il est normal de trouver dans le rapport des Hommes à l’espace qu’ils occupent. Il est donc normal de rechercher des alignements géographiques entre des éléments car ils portent en eux un message – et même plusieurs messages – qui ont un sens réel.

Mais pour qu’il y ait message, il faut qu’il y ait une perception et c’est la raison pour laquelle ces observations sont réalisables à l’œil nu.

En revanche, le raisonnement est très difficile – voire impossible – à tenir lorsque de tels alignements sont supposés en dehors du champ visuel, constatables uniquement à l’aide d’outils cartographiques ou éventuellement, d’outils de visées oculaires – demandant l’invention de la longue-vue, découverte de Hans Lippershey en 1608[15]. Et pourquoi pas, une vision depuis l’espace ?

Si intentionnalité il y avait d’aligner à la surface du globe des lieux géographiques par des bâtisseurs (identiques ou successifs), il faut bien qu’il y ait des outils pour cela et que ces derniers soient identiques aux capacités d’un outil comme Google Earth – qui justement offre une vision artificielle de la Terre depuis l’espace intersidéral.

Le problème est que Monsieur Leplat n’offre aucune source prouvant cette intentionnalité de construction autre que sa propre carte … qui n’est alors pas un simple outil entre ses mains dont il fait l’unique source « artificielle ».

Ce qui veut dire, qu’il faut d’un côté une carte moderne pour illustrer l’hypothèse mais de l’autre une source datée prouvant l’intentionnalité des bâtisseurs à construire cette même hypothèse, comme la carte ancienne que nous avons proposée mais qui à l’évidence, n’existe probablement pas.

En dépit de ses affirmations, il est regrettable de constater que Monsieur Leplat dupe sa propre rationalité dans une démarche presque circulaire : ici l’hypothèse et le résultat sont identiques et exprimés par un logiciel conçu par les ingénieurs de Google Incorporation pour une vocation qu’il n’a pas.

Google Earth n’est pas un moyen d’étudier des hypothèses d’archéologie et il n’est pas une source. Les sites que Monsieur Leplat y projette n’ont pas l’usage qu’il en fait, ce qui est normal puisqu’il représente la vision du monde aujourd’hui, et non pas l’intention des bâtisseurs d’autrefois.

Ce biais méthodologique flagrant n’est pas sans rappeler celui de la validation circulaire pour laquelle l’hypothèse de départ contient le résultat attendu. Monsieur Leplat peut continuer à faire tous les calculs les plus rigoureux qui soient : il continuera de tourner en rond.

Souhaitons lui de prendre du recul.

Annexes

La liste des 164 communes françaises commençant par les deux lettres AL :

Code postalVilleCode postalVille
02240Alaincourt48310Albaret-le-Comtal
02320Allemant48200Albaret-Sainte-Marie
04550Albiosc48190Allenc
04550Allemagne-en-Provence48800Altier
04170Allons51120Allemant
04260Allos51250Alliancelles
10700Allibaudières52130Allichamps
12210Alpuech53240Alexain
12430Alrance54170Allain
13190Allauch54800Allamont
13980Alleins54112Allamps
08310Alincourt54260Allondrelle-la-Malmaison
08130Alland’huy-et-Sausseuil56350Allaire
11240Alaigne57590Alaincourt-la-Côte
11290Alairac57670Albestroff
11360Albas57440Algrange
11330Albières57520Alsting
11580Alet-les-Bains57660Altrippe
11170Alzonne57730Altviller
09310Albiès57320Alzing
09320Aleu58200Alligny-Cosne
09400Alliat58230Alligny-en-Morvan
09240Allières58110Alluy
09240Alzen59251Allennes-les-Marais
07440Alboussière60000Allonne
07210Alissas61000Alençon
15160Allanche61570Almenêches
15100Alleuze62850Alembon
15300Albepierre-Bredons62650Alette
16490Alloué62142Alincthun
17150Allas-Bocage62157Allouagne
17500Allas-Champagne62850Alquines
18110Allogny64430Aldudes
18500Allouis65360Allier
19190Albignac66200Alénya
19380Albussac67220Albé
19240Allassac67310Allenwiller
19120Altillac67270Alteckendorf
20212Alando67490Altenheim
20167Alata67160Altenstadt
20224Albertacce67120Altorf
20128Albitreccia67260Altwiller
20270Aléria68600Algolsheim
20220Algajola68210Altenach
20112Altagene68760Altenbach
20212Alzi68130Altkirch
21150Alise-Sainte-Reine69250Albigny-sur-Saône
21420Aloxe-Corton69380Alix
22460Allineuc70210Alaincourt
23200Alleyrat71380Allériot
24480Allès-sur-Dordogne71510Aluze
24220Allas-les-Mines72700Allonnes
25330Alaise73410Albens
25490Allenjoie73200Albertville
25550Allondans73300Albiez-le-Jeune
26140Albon73300Albiez-Montrond
26770Aleyrac73200Allondaz
26300Alixan74290Alex
26780Allan74540Allèves
26400Allex74200Allinges
27460Alizay74350Allonzier-la-Caille
28500Allainville76190Allouville-Bellefosse
28150Allonnes76640Alvimare
28800Alluyes78660Allainville-aux-Bois
30100Alès79130Allonne
30500Allègre80300Albert
30770Alzon80200Allaines
31420Alan80530Allenay
34290Alignan-du-Vent80270Allery
38580Allevard80260Allonville
39270Alièze81250Alban
43270Allègre81990Albi
43150Alleyrac81240Albine
43580Alleyras81470Algans
43380Ally81140Alos
45480Allainville-en-Beauce81190Almayrac
46140Albas82290Albefeuille-Lagarde
46500Albiac82350Albias
46500Alvignac84210Althen-des-Paluds
47800Allemans-du-Dropt88110Allarmont
47110Allez-et-Cazeneuve94140Alfortville
47420Allons09200Alos

[1] Cf. https://www.messagedelanuitdestemps.org/la-connexion-megalithique-des-cathedrales-et-chateaux-des-rois-de-france/ consulté le 18/06/2023

[2] Cf. https://www.linkedin.com/in/quentin-leplat-366b9a88/ consulté le 18/06/2023

[3] Nous rappelons que toute publication scientifique nécessite de toujours fournir les sources documentaires et caractéristiques des outils employés dans une étude afin que cette dernière puisse être reproduite par d’autres. Démarche que Monsieur Leplat ignore.

[4] Cf. https://www.academia.edu/102790671/Les_cath%C3%A9drales_align%C3%A9es_Christian_Cambois_est_biais%C3%A9_par_une_carte

[5] Cf. https://www.academia.edu/102790592/L%C3%A9quateur_pench%C3%A9_Francis_Mazi%C3%A8re_est_bien_biais%C3%A9

[6] Marianne MICHEL, Les Mathématiques Egyptiennes, Editions Safran, ISBN : 978-2-87457-040-7

[7] Cf. https://developers.google.com/maps/documentation/javascript/coordinates?hl=fr consulté le 18/06/2023

[8] Cf. https://planet-terre.ens-lyon.fr/pdf/Terre-aplatie-Newton.pdf consulté le 18/06/2023

[9] Cf. https://geodesie.ign.fr/contenu/fichiers/Meridiens_greenwich_paris.pdf consulté le 18/06/2023

[10] Cf. https://www.universalis.fr/encyclopedie/eratosthene-de-cyrene/ consulté le 18/06/2023

[11] Eratosthenes Batavus, Lugduni Batavorum, Joost van Colster, Joris Abrahamsz van der Marsce, 1617

[12] Albert DAUZAT et Charles ROSTAING, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, 1979 (ISBN 2-85023-076-6), p. 10a

[13]  Michel LEJEUNE, La dédicace de Martialis à AliseREA, 81, 3-4, 1979, pp. 251-260.

[14] Cf. Le site https://www.oilsjt.be/ consulté le 18/06/2023

[15] Cf. https://www.photoniques.com/articles/photon/pdf/2016/05/photon201684p22.pdf consulté le 18/06

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