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L’Editeur se réserve le droit de faire appel aux structures compétentes en matière d’analyse et reconnaissance de la dérive sectaire. Et ce, afin si besoin d’engager les signalements auprès de structures de l’Etat comme la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES).

Des conséquences de la désinformation

Nous attirons l’internaute sur les graves conséquences de la désinformation en matière d’Histoire et d’Archéologie.

En 2020, le budget de l’Éducation nationale et de la Jeunesse augmente d’un milliard d’euros, et demeure le premier budget de la Nation. La priorité accordée à l’école primaire est de nouveau affirmée et les moyens d’enseignement dans le second degré sont maintenus. Ce budget renforce les moyens en faveur d’une école pleinement inclusive et permet un soutien accru à la jeunesse et à la vie associative avec une augmentation significative de 8,5%.

Extrait du projet de loi de Finances 2020

La première incidence de la désinformation est financière et collective. Les nations comme la France, mettent en oeuvre des moyens colossaux pour sortir les populations de l’ignorance. La diffusion de la désinformation contribue donc à détériorer les actions de l’Education Nationale française. Et plus largement, de tous les systèmes d’instruction de la planète. Elle a donc un impact clairement négatif – et à ce jour probablement non mesuré.

La seconde incidence de la désinformation est culturelle. Elle vise à travestir l’Histoire d’un peuple parfois même le déposséder de sa propre culture au profit d’une réécriture fictive de son passé. Cette dernière, si elle n’est pas toujours politique, est au moins idéologique et n’en demeure pas moins destructrice. A titre d’exemple, nous évoquerons le détournement politique qui est régulièrement fait des découvertes archéologiques à Jérusalem. Ou encore les tentatives de récupération du gouvernement chilien pour justifier son annexion de l’Île de Pâques. Au mépris de la culture des autochtones, aujourd’hui avérée comme issue des peuples mélanésiens grâce à la génétique. Et dans son cas le plus extrême, le négationnisme qui en est la manifestation la plus grave.

La dernière incidence enfin est celle qui préoccupe l’Éditeur, et concerne les organes de diffusion de l’information et leurs lecteurs. L’Editeur a constaté que des chaînes de télévision diffusent des « infox » historiques entremêlées d’hypothèses avérées ou non. Elles mériteraient une approche méthodologique. Il est apparu nécessaire de fournir au public les moyens de prendre du recul et d’avoir une démarche critique.

Les sciences historiques sont devenues d’une grande technicité et avec un vocabulaire qui n’est pas toujours accessible au grand public. Mais au-delà de cette technicité, il n’est pas non plus aisé de comprendre une culture qui n’est pas la nôtre. D’autant si elle a trouvé un épanouissement à une époque lointaine et révolue.

Vulgariser cette approche et ses résultats devient alors un travail à temps plein qu’un néophyte aura du mal à réaliser. Et que les experts n’ont pas nécessairement le temps de synthétiser d’ailleurs. Dès lors, ce trait d’union avec le grand public apparaît comme une nécessité d’autant plus impérative que l’extension d’Internet autorise à une diffusion de masse avec une qualité très variable des contenus.

La Nature a horreur du vide, dit-on. Dans le cas des connaissances, il ne faut cependant pas combler les lacunes avec des croyances qui nous plairaient ou une vérité absolue.

Pseudo-histoire ? Pseudo-archéologie ?

Enfin, pour amener une concision dans son positionnement, l’Editeur a choisi de ne pas utiliser des expressions comme pseudo-histoire, pseudo-archéologie. Ces expressions, comme l’histoire alternative, s’appuie en effet sur la définition même des sciences historiques. L’Histoire s’appuie sur les sources écrites, l’archéologie sur les sources matérielles. Il faudrait donc aussi parler de pseudo-égyptologie, de pseudo-papyrologie, de pseudo-philologie etc.

Notre parti pris a été de considérer que toutes ces pratiques se résument en une seule : la désinformation.

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